16.05.2023. Kiparissia.
Mardi 16 mai 2023
Nous nous réveillons sous la pluie et c’est tout calme, le fort vent d’hier
s’est calmé pendant la nuit. Nous petit-déjeunons
sous l’auvent mais le vent se relève juste après et a tourné, il nous arrive de
derrière, donc il faut fermer la porte sinon il pleut « chez nous ».
C’est sombre en bas, mais cela ne dure pas. Nous avons du travail aujourd’hui :
problème de toilette (Jens), détortiller les cordes (moi) et nettoyer le sable
(Jens dehors et moi dedans). Nous allons ensuite en ville. Il faut monter un
peu, et suprise, Kiparissia est une petite ville animée, aux nombreuses boutiques
et avec une jolie place ombragée. C’est juste en bas autour du port que c’est
moins bien entretenu. Jens cherche le bureau de « Port Police » et
voyant un grand bâtiment sur la place y va, mais c’est un bâtiment religieux,
ce n’est pas ça. Un chauffeur de taxi le renseigne. Nous rentrons au bateau,
Jens prend les papiers et y va. Je continue pendant ce temps là à détortiller
les cordes du foc. Après le stillestund, nous pédalons vers le nord pour voir
une plage, mais ce n’a pas l’air bien, donc nous repartons vers l’autre côté.
Et par là, ce n’est guère mieux, mais nous trouvons un endroit où nous nous
baignons. Nous rentrons, je finis mon travail avec les cordes, je fais le blog
et nous allons diner en ville. Avant de partir, Jens rallonge les amarres, Hera
II est amarrée un peu serrée. Bon diner au « Black Pepper », Jens
prend du coq et le gars dit qu’il vient de leur ferme. Nous avons une pensée
émue pour le nôtre qui est dans le congélateur à la maison. Très bonne soirée,
bon diner et jeune couple de propriétaires sympas. Nous rentrons à 21 h 30. Et
là, nous arrivons pour voir la pauvre Hera II ballotée par la houle qui rentre
dans le port. Comme les amarres sont plus longues, elle est aspirée loin du
quai et rejetée violemment vers lui. En plus, elle roule, parfois les
pare-battages sont presqu’au dessus du quai et parfois sous l’eau. Je précise
que les (nombreux) pare-battages ont toujours été entre Hera II et le quai, la
coque n’a pas touché, heureusement. Il faut partir et vite. Jens arrive à
mettre les vélos sur le bateau, il faut attendre le bon moment, quand Hera II
est contre le quai. Deux amarres sont doubles donc on peut les tirer du bateau,
mais une est simple et attachée à terre. Heureusement, un gars est sur le quai
et nous aide. Je monte aussi au bon moment sur le bateau, tire l’amarre de
devant, Jens tire celle de derrière et le gars détache celle à terre et nous
partons. Je lui crie merci, j’espère qu’il a entendu. C’est drôle, il n’y a pas
un souffle. Où aller ? Nous pensons d’abord aller au quai derrière la
digue, il y a une place libre. Mais nous voyons deux bateaux qui quittent ce
quai et viennent ancrer, donc nous allons ancrer nous aussi. Ils bougent aussi
derrière la digue mais beaucoup moins que nous ne le faisions. On comprend
maintenant pourquoi « notre » quai était vide. Pas de problème pour
ancrer, nous sommes maintenant 6 bateaux ancrés. Le port est grand et il y a de
la place. Encore une soirée pleine d’émotion, ça suffit !
Tuesday, May 16, 2023
It’s raining when we wake up and it's all calm, the
strong wind of yesterday has calmed down during the night. We have breakfast
under the awning but the wind changes just after, it comes to us from behind,
so we have to close the “door” otherwise it is raining into our “home”. It's
dark down there, but it doesn't last. We have work to do today: toilet problem
(Jens), untwisting the ropes (me) and cleaning the sand (Jens out and me in).
We then go to town. We have to climb a little, and surprise, Kiparissia is a
lively little town, with many shops and a pretty shaded square. It is just down
around the port that it is less well maintained. Jens looks for the "Port
Police" office and seeing a large building in the square goes there, but
it's a religious building, it's not that. A taxi driver informs him. We go back
to the boat, Jens takes the papers and goes. I continue during this time to
untwist the ropes of the jib. After the stillestund, we cycle north to see a
beach, but it doesn't look good, so we go back to the other side. And over
there, it is not much better, but we find a place where we bathe. We go home, I
finish my work with the ropes, I do the blog and we go to dinner in town.
Before leaving, Jens extends the moorings lines, Hera II is moored a little
tight. Good dinner at "Black Pepper", Jens gets some rooster and the
guy says he's from their farm. We have a heartfelt thought for ours which is in
the freezer at home. Very good evening, good dinner and nice young couple of
owners. We return at 9:30 p.m. And there, we arrive to see poor Hera II tossed
about by the swell entering the port. As the mooring lines are longer, she is
sucked away from the quay and thrown violently towards it. In addition, she
rolls, sometimes the fenders are almost above the quay and sometimes under
water. I specify that the (many) fenders have always been between Hera II and
the quay, the hull has not touched, fortunately. We must leave and quickly.
Jens manages to put the bikes on the boat, you have to wait for the right moment,
when Hera II is against the quay. Two mooring lines are double so they can be
pulled from the boat, but one is single and tied ashore. Fortunately, a guy is
on the quay and helps us. I also get on the boat at the right time, pull the
line in front, Jens pulls the one behind and the guy unties the one on the
ground and we leave. I shout thank you, I hope he heard it. It's funny, there is
not a breath. Where to go? We think first to go to the quay behind the dike,
there is a free place. But we see two boats leaving this wharf and coming to
anchor, so we are going to anchor too. They also move behind the dike but much
less than we did. We now understand why “our” quay was empty. No problem to
anchor, we are now 6 anchored boats. The port is large and there is room.
Another evening full of emotion, that's enough!
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